"L'éducation ne consiste pas à gaver mais à donner faim."

"L'éducation ne consiste pas à gaver mais à donner faim."

"Un enfant n'est pas un vase qu'on remplit, c'est un feu qu'on allume." (d'après Michel de Montaigne)

19/04/2011

23 avril, c'est la fête du livre!

Daniel Pennac: decálogo para leer libros

Sé que no es nuevo -el libro se publicó por primera vez en 1993-, pero es de esos temas que escondes en la memoria y de repente ¡zas! te acuerdas sin venir a cuento. La memoria es un laberinto caprichoso.
Lo que más me llamó la atención es que Pennac dibuja la lectura como un acto dónde uno establece reglas propias. Entre éstas, saltarse páginas, dejar libros a medias, retomar sólo fragmentos y, sí, también lectura de cabo a rabo. Su idea central es: ¿cómo motivar a la lectura a los jóvenes? Su respuesta es: otorgándole los mismos derechos que nos concedemos los adultos.
La parte más interesante de su ensayo es, a mi juicio, la que establece las reglas -diez- y el porqué de las mismas, que hace en capítulos sucesivos. Por más que sean conocidas, no me resisto a publicarlas de nuevo:


·         El derecho de no leer un libro.
·         El derecho de saltar las páginas.
·         El derecho de no terminar un libro.
·         El derecho de releer.
·         El derecho de leer lo que sea.
·         El derecho al bovarismo.
·         El derecho de leer donde sea.
·         El derecho de buscar libros, abrirlos en donde sea y leer un pedazo.
·         El derecho de leer en voz alta.
·         El derecho de callarse.

Su clave es: libertad de elección.
Por lo tanto, Como una novela es un texto que recomiendo, también, a los que no quieran leerlo jamás.





Comme un roman
Daniel Pennac
LES DROITS IMPRESCRITIBLES DU LECTEUR
1. Le droit de ne pas lire.
2. Le droit de sauter des pages.
3. Le droit de ne pas finir un livre.
4. Le droit de relire.
5. Le droit de lire n'importe quoi.
6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
7. Le droit de lire n'importe où.
8. Le droit de grappiller.
9. Le droit de lire à haute voix.
10. Le droit de nous taire. 


«Le verbe lire ne supporte pas l'impératif. Aversion qu'il 

partage avec quelques autres : le verbe «aimer»… le verbe 

«rêver»…

On peut toujours essayer, bien sûr. Allez-y : «Aime-moi !» 

«Rêve !» «Lis !» «Lis ! Mais lis donc, bon sang, je t'ordonne 

de lire !» -Monte dans ta chambre et lis ! Résultat?

Néant.

Il s'est endormi sur son livre. La fenêtre, tout à coup, lui a 

paru immensément ouverte sur quelque chose d'enviable. 

C'est par là qu'il s'est envolé. Pour échapper au livre. Mais 

c'est un sommeil vigilent : le livre reste ouvert devant lui. 

Pour peu que nous ouvrions la porte de sa chambre nous le 

trouverons assis à son bureau, sagement occupé à lire. 

Même si nous sommes monté à pas de loup, de la surface 

de son sommeil il nous aura entendu venir... »





Bonne lecture et bonnes vacances 



de Pâques !

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